L'industrie a bien du chemin à parcourir afin réduire ses émissions en CO2 pour atteindre l'objectif de 100 euros par tonne de CO2. Elle est même clairement en retard vis a vis d'autres secteurs d'activités comme le transport routier, l'agriculture ou la pêche. Sur ce thème, ACR accompagne ses clients industriels sur la conception - réalisation d'installations visant à récupérer de l'énergie (par exemple sur l'air ou l'eau), énergie souvent fatale, et de fait à consommer moins = réduire ses émissions de CO2.
Les entreprises industrielles, à part les gros émetteurs (ciment, acier…), sont les plus en retard. En France, la situation est un peu meilleure qu’ailleurs compte tenu du caractère peu carboné de notre électricité (grâce au nucléaire).
L’industrie va donc devoir réaliser des efforts importants dans les années qui viennent. Ces efforts devront tenir compte de la situation particulière de l’industrie en matière de concurrence internationale. D’abord, le fait qu’une partie (environ 50%) de nos émissions de CO2 est constituée d’émissions "importées" (ie, du CO2 émis en Chine pour des produits destinés à des consommateurs français). Ensuite, sauf à ce que les pays partenaires de la France et de l’Europe réduisent leurs émissions au même rythme que les nôtres, il sera nécessaire de mettre en place des mécanismes correcteurs (taxe sur le carbone importé).
La transition climatique de l’industrie empruntera donc deux voies simultanées : des efforts au sein des entreprises pour utiliser des produits et des processus moins intensifs en carbone. Ensuite, des négociations internationales assurant soit que nos partenaires réalisent des efforts similaires, soit que leurs produits soient taxés d’un montant qui évite une concurrence déloyale en Europe et une prime au "moins disant climatique".
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